mercredi 12 janvier 2011

Pronostic et traitement en parodontologie


La maintenance participe à assurer le pronostic, elle s’étend d’une part des moyens d’action et de contrôle mit en œuvre.
1/ Le pronostic :
C’est une estime du devenir de l’état parodontal, il est évalué en fonction du traitement préconisé, il est également dépendant de plusieurs états :
- de la gravité de la maladie.
- de l’étiologie de la maladie.
- de la qualité du traitement proposé et assuré par le praticien.
- de la qualité et de la régularité des soins locaux assurés par le patient.
Le pronostic est normalement évoqué avant d’entreprendre le traitement, il peut être réactualisée après les 1ères étapes de soin et surtout à la fin du traitement actif, il peut être global ou sectoriel.
2/ La maintenance :
C’est celle qui vise à obtenir une stabilisation de l’état de santé parodontale obtenu à l’issu du traitement actif.
Il s’agit d’un programme de suivit qui est proposé au patient dans le projet de la thérapeutique initiale, il est considéré comme un prolongement indispensable au traitement qui à été effectué.
La fréquence des RDV et le plan d’action sont naturellement établis selon les paramètres suivants :
- la forme clinique de la maladie.
- la personnalité du patient.
- l’organisation du cabinet dentaire.
Le protocole suivant est suggéré, vous pouvez modifier à votre guise (selon la disponibilité du patient) : la fréquence des RDV :
- la forme banale : 1 ans (RDV).
- la forme grave : 4 à 6 mois (RDV).
Il faut écouter les doléances et les symptômes du patient.
A l’examen clinique on prévoie :
- la recherche de la plaque bactérienne dans les zones les plus difficiles (face L, face P, face D, les espaces inter dentaires).
- la présence localement d’inflammation.
- l’évaluation des pertes d’attaches (sondage), et les sites effacés.
- présence de poches initiales ou profondes.
- le secteur d’alvéolyse récente.
- le contrôle des surcharges (interférences et mobilité et migration dentaire).
- la radiographie est indispensable.
- un bilan complet 1 ans après le traitement actif.
- un bilan complet périodique : forme banale 4 ans, forme grave 2 ans.
Les bases importantes du diagnostic positif :
- l’interrogatoire.
- l’examen clinique.
- les examens complémentaires.
Dans le bilan général on tiendra compte de :
- les antécédents familiaux et personnels.
- le terrain qui dépend lui-même de l’état nutritionnel, psycho nerveux, et pathologique.
Dans le bilan osseux on tiendra compte de :
- la nature de la résorption.
- l’importance d’atteinte du ligament alvéolo-dentaire.
- les facteurs indirects pouvant être diagnostiqués.
- la mobilité et migration dentaire.
Le bilan occlusal : nous permet de classer les maladies parodontales dans l’une des catégories suivantes :
l’équilibre occlusal : caractérisé par l’absence de toute symptomatologie au niveau dentaire, parodontal, et au niveau de l’articulation ATM ainsi que le système neuromusculaire.
- le déséquilibre occlusal compensé : basé sur l’abrasion des dents, l’épaississement du ligament A-D (en absence de toute altération de sa continuité), et l’hypercementose.
- le déséquilibre occlusal non compensé : on observe les signes du trauma occlusal.
Les bases du diagnostic symptomatique :
Celui-ci permet de classer l’affection dans l’un des groupes suivant :
- une gingivite.
- une parodontite chronique habituelle.
- une parodontite juvénile.
- une parodontose chronique.
- une manifestation parodontale du trauma occlusal.
Le diagnostic étiologie :
Il n’est pas facile à réaliser, en général il demande certaines expériences ou un examen clinique très poussé, il devrait déterminer la plus part des différentes étiologies possibles.

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