vendredi 7 janvier 2011

Les Empreintes en Prothèse Fixe

Le rôle de l’empreinte consiste à pouvoir enregistrer et transposer au labo l’ensemble des données permettant la réalisation effective de la construction envisagée. Il existe :
(1) Les empreintes unitaires :
Elles exigent l’emploi d’un tube porte empreinte en cuivre qui doit s’adapter parfaitement sur le moignon et sera mis en condition par un recuit sur flamme puis trempée dans l’alcool, enfin d’augmenter sa rigidité.
Sa partie cervicale doit épouser parfaitement celle du moignon g pour cela, on doit le découper par des ciseaux au niveau proximal.
Sur sa face occlusale, des collerettes seront pratiquées et sur sa FV, 2 perforations qui vont permettre l’écoulement de l’élastomère et d’augmenter la rétention de ce matériau avec les parois du tube.
Ainsi préparé, le tube est prêt pour l’empreinte, il est d’abord chargé d’un élastomère de haute viscosité.
L’empreinte primaire sera désinsérée à l’état plastique puis rebasée sur un 2ème élastomère de basse viscosité c.à.d fluide.
(2) Les empreintes globales :
Elles permettent d’obtenir l’enregistrement de la préparation et des dents adjacentes.
· empreinte par guidage unitaire :
a) Triple mélange :
Indication :
Empreinte globale de préparation coronaire ou corono-radiculaire.
Matériaux utilisés :
Thiocol (Néoplex), les Silicones condensant ou par addition (Reprosil).
Principe :
Une empreinte de chaque préparation unitaire est effectuée à l’aide d’un tube de cuivre puis par un porte empreinte garnit d’un élastomère de haute viscosité recouvrira l’ensemble des enregistrements unitaires pour réaliser l’empreinte globale (c’est l’empreinte III ).
Ce matériau doit être assez léger pour ne pas déplacer les tubes porte-empreinte, et assez rigide pour entraîner les tubes avec lui lors de la désinsertion.
b) Coiffage métallo-résineux :
Indications :
· Empreinte unitaire de préparation coronaire ou corono radiculaire.
· Empreinte globale de libre étendue de préparation à caractère sous gingivale.
C.M.R coronaire :
Technique :
La bague est ajustée, sa hauteur est réduite jusqu’à l’ICM.
On la prépare de la même façon que précédemment, on pratique des rétentions sur les FV et linguales et sur le bord occlusal.
Une feuille en cire est déposée dans le tube afin de protéger les dents pulpées des réactions exothermiques de la résine auto et de ménager le volume au matériau à empreinte.
On place la bague, on entasse la cire sur la préparation puis on met sur la bague de la résine auto à l’état pâteux.
La maintenir à l’aide d’un doigt mouillé jusqu’à la 1ère phase de polymérisation puis mettre le patient en ICM.
Maintenir dans cette position jusqu’à la prise de la résine qui va permettre d’enregistrer l’anatomie cuspidienne des dents antagonistes (bien évidemment, il faut vernir les dents antagonistes).
Retirer la bague, les excès de résine qui ont fusé sont retirés, la cire interne sera retirée, le coiffage est replacé sur le moignon pour vérifier sa position avec l’antagoniste.
g Ce coiffage présente plusieurs avantages et assure plusieurs fonction :
· Préparation extemporanée.
· Grande rigidité.
· Limitation d’enfoncement.
· Positionnement rigoureux.
· Guide occlusal.
· Volume réduit du matériau g ce qui implique une variation dimensionnelle faible.
· Possibilité de solidarisation à plusieurs préparations adjacentes.
Chaque empreinte unitaire ou groupe d’empreintes unitaires s’effectuera selon la technique du double mélange.
Une fois réalisées, leur extraction globale se fera grâce au matériau de sur empreinte.
CMR corono radiculaire :
Ce st les mêmes principes de préparation que lors de la CMR coronaire, mais en plus, il existe un tenon radiculaire qui sera solidarisé à la résine et ceci présente des avantages :
· Limitation d’enfoncement par le contact du tenon au fond du canal.
· Grande facilité d’empreinte g le tenon solidarisé guide le tube et sa progression vers les limites cervicales.
c) La chape porte empreinte :
L’élément de base de cette technique se présente sous forme de chape en résine cuite couvrant la préparation et réalisant un espacement à l’aide d’un taquet occlusal.
g il permet de :
· Limiter l’enfoncement du porte empreinte.
· Enregistrer la relation occlusale.
· Condenser le matériau d’empreinte vers le fond du SGD.
· Avoir une épaisseur uniforme du matériau à empreinte.
Technique :
-Une empreinte double mélange est prise avec un porte-empreinte de série sur son modèle et au niveau du moignon, on met en évidence le SGD.
-On réalise un espacement avec de la cire par application d’une mince couche de 0,4 à 0,5 mm, g celle-ci sera perforée sur la face occlusale pour créer une buttée d’occlusion ensuite, on construit la chape en résine.
-La polymérisation se fait sous pression dans de l’eau à 40° durant 5 mn.
-Finir cette chape après l’avoir séparé du moignon dans de l’eau chaude g elle sera ajustée en bouche et elle doit pénétrer sur le moignon par frottement doux.
-Contrôler l’occlusion et toute prématurité sera éliminée.
-Enregistrer l’empreinte des sommets cuspidiens antagonistes en mettant de la résine sur la face occlusale de la chape.
g dire au patient de fermer en occlusion de convenance en réalisant ensuite des sur extensions sur la FV, ce qui va permettre la rétention de la sur empreinte :
g une rétention mécanique par encoche à l’int de la chape.
m // // chimique par le Chloroforme qui sera badigeonné sur la face int de la chape.
Le matériau utilisé pour la prise d’empreinte est le Thiocol parce que la résine s’hadère facilement aux Thiocols.
· Empreinte de précision :
-On malaxe 2 pâtes de Thiocol basse viscosité, on rempli la chape au ¾. La préparation est au préalable nettoyée avec H2O2.
-Lavée à l’eau puis séchée et enfin lubrifiée, la chape sera placée sur la préparation.
-Le patient ferme la bouche et retrouve l’indentation enregistrée sur la face occlusale de la chape.
-Un léger blanchiment de l’anneau gingival montre que le matériau à empreinte réalise une éviction gingivale.
-L’excès du matériau est enlevé dès le début de polymérisation.
-La sur empreinte de désinsertion est effectuée à l’aide d’un porte empreinte de série garni d’un poly-éther dense et rigide dès sa polymérisation.
-La désinsertion de la sur empreinte entraîne avec elle la chape.
-Le niveau de pénétration sous gingival est facilement mis en évidence par rapport à la sur empreinte.

Notions de base en odf

L’O.D.F fait appelle à des notions de base pour pouvoir poser les jalons d’une décipline scientifique.
1- notions de biométrie :
C’est la science qui a pour objet d’appliquer les méthodes statistiques aux phénomènes biologiques qu’on peut quantifier en mm ou en degré.
L’O.D.F va faire appelle à des références qui permettent de classer la personne examinée en type à valeur moyenne (dit normale) et une personne qui présente des références avec valeurs pathologique « type anormal » la valeur même est toujours calculée avec un écart type selon l’échantillon pris en considération en tenant conte de plusieurs paramètres (race, ethnie, la famille…..)
le type normal n’existe pas biologiquement, les références qui ont aboutit à la reconnaissance des systèmes anomalie maxillo-faciale ont été entre prises sur un échantillon pris au hasard ou selon un choix bien déterminé dans une population bien connu, Américaine, Européenne, Australienne ………… .donc appliqué ces références sur une population locale peut nous guider dans un établissement de diagnostic mais cela reste dans certains cas insuffisant si on ne tient pas conte de certains critères ayant la particularité de la population examinée (type Africain, Vietnamien………)
2-notions génétique :
Les déformations qui se produisent au niveau de système cranio-facial présentent fréquemment une origine génétique, un peu moins congénitale sur les quelles se grèvent fréquemment une action fonctionnelle principalement l’activité musculaire.
Moyens d’étude :
1- recherche sur l’homme :
a- méthode des jumeaux univitellins : (même œuf) présentent les mêmes déformations
b- méthode de la famille : dans certains cas la même anomalie est trouvée dans la famille et elle est transmise de parent à enfant, telle que la promandibulie de la famille de HABSBOURG.
c- méthode de la fratrie : par étude de la carte génétique.
2-recherche sur les mammifères inférieurs : (souris)
Les recherches entre prises chez la souris qui représente une reproduction très rapide a permet de conclure que la génétique présente une part non négligeable dans l’origine de squelette cranio-facial. Cette expression génétique peut avoir lieu au cour de l’embryogenèse, au cour de l’organagénèse, et après la naissance toute au long de la croissance jusqu’au pique pubertaire et bien au delà.
3-caractères craniofaciaux transmet :
-le système dentaire ; agénésie ; ces formes atypiques de certaines dents sont transmise par voies héréditaires
-le squelette cranio-facial
-le comportement neuromusculaire avec principalement le facteur lingual
4-conclusion :
La transmission des caractères au niveau maxillo-facial se fait généralement par voie polygénéque.
Le mode de développement de système maxillo-facial présente une origine génétique mais il est soumit à des modifications en corrélation avec les facteurs d’environnement.
Éléments de croissance faciale
Et de la base de crâne :
« Le plus important c’est la vie la vie elle-même le fait de découvrir continuellement et éternellement et non la découverte elle-même »
F.M DOSTOIEVSKY
1- introduction :
« La notion de croissance écrivait par IZARD. Domine toute, non seulement pour déterminer la morphologie normale et l’étiologie des dysmorphologie, mais surtout pour fixer le pronostic et permettre le traitement.
L’orthodontiste exerce en effet, son activité à peu près essentiellement sur des organismes en voie de développement or, la dysmorphose présentée par un patient résulte en générale de plus ou moins de grande perturbation dans sesphénomènes propres de croissance. La démarche thérapeutique consistera, ainsi pour un grand nombre d’anomalies à redresser le chemin de cette croissance déviée anormalement comme un train qui aurait déraillé.
Maîtriser les mécanisme de croissance, étudier les origines et développement des éléments cranio-facials dans une situation normale permettra à l’orthodontiste de saisir le pourquoi et le comment de l’apparition d’une anomalie. Il va pouvoir « lire » le passé de malocclusion en regardant la face de son patient.
La croissance est un domaine extrêmement vaste et complexé et les découvertes ne cesse de voir le jour pour tenter de cerner la question.
Une erreur passéiste a été à faire abstraction de la connaissance structurale et architecturale du crâne et de la face, en étudient que les seules arcades dentaire car plus accessibles à l’examen.
On sait maintenant que cela a limite sérieusement l’investigation orthodontique.
L’étude des structures cranio-facials est à la base de l’établissement logique des diagnostiques pour les assurer une plus grande précision et proposer un éventuel thérapeutique plus large et plus sélectif
Les caractères de l’édifiée architecturale (une unité anatomique). Les nombreuses « communes » fonctions assurées par ses différents éléments (unité fonctionnelle) s’opposent à dissocier la morphogenèse des arcades dentaires et de l’ensemble cranio-facial
Il est apparu ses dernières années que les notions comme, l’age osseuxle stade de croissance, les procèdes de prévisions et de simulation(superposition) influencent considérablement la thérapeutique.
Si des facteurs déterminants comme, l’héritage génétique, l’influence de l’environnement ont été principalement reconnu de véritable « moteur » du développement cranio-facials fait encore l’objet de recherche tant certains
Aspects échappent encore à notre contrôle. (Synostose fermeture de la suture et arrêt de l’activité.)
2- définition :
- le Larousse : c’est le développement de l’individu animal ou végétal, considéré du seul point de vu quantitatif (longueur, volume, poids)
- F.BASSIGNY : c’est le développement progressif d’un organisme ou d’une organe, de la naissance jusqu’à la tuile adulte.
- C’est COUTANI qui exprime la signification la plus fidèle : « la croissance osseuse est une succession dans le temps de changements anatomiques, mesurable en longueur et en volume. Ces changements peuvent comprendre aussi bien des diminutions que de augmentation.
3- rappels embryologiques :
a- déroulement de l’étage embryonnaire proprement dit :
À la fin de 1er mois, l’embryon humain mesurant alors 04mm brachial et caudée stomodaeum, ou bouche primitive, est entourée par les cinq bourgeons faciaux (le bourgeon frontal, deux bourgeons maxillaires supérieurs et deux bourgeons inférieurs.)
Les bourgeons faciaux sont fermés de mésenchyme avec un revêtement épiblastique (mésodermique)
En arrière de stomodaeum, latéralement à l’extrémité céphalique sont viables, les poches ectobranchiales qui délimitent des arcs branchiaux.le modelage de la face humaine se déroule pour l’essentiel entre la 5eme et 8eme semaine de la vie embryonnaire c’est plus précisément vers la 6eme semaine (stade de 10MM) que débute la confluence des bourgeons faciaux. Ces fusions des bourgeons et les futures transformations (résorption de l’épithélium) conduisent à l’ébauche de la future architecture carnio-faciale.
Nous allons nous intéresse plus particulièrement au développement de squelette facial
b- formation de squelette cranio-facial :
C’est le 1er arc branchial qui est à l’origine presque de la totalité du « squelette viscéral »de la face
-dans la partie centrale du bourgeons mandibulaire se développe le cartilage de MECKEL, qui induit la formation de la mandibule laquelle est un os de membrane et non cartilagineux (voir schéma).
-un prolongement de cartilage de MECKEL, d’abord membraneux puis cartilagineux pénètre dans le bourgeon maxillaire supérieur ou` il induit la transformation de mesonchyme à ce niveau ce qui donnera les os de membrane suivante : maxillaire supérieur, écaille de temporal, apophyse zygomatique, malaire, os palatin.
-le bourgeon frontal est à l’origine du neuro crâne on distingue :
* un neuro crâne membraneux qui correspond la plus grande partie de la boite crânienne et dont l’ossification membranaire se fait directement sans passer par le stade cartilagineux
* un neurocrâne cartilagineux ou chondrocrane constitué de divers cartilages qui, par ossification en chondrale, formeront une partie des os de la base de crâne, corps du sphénoïde et ethmoïde (voir schéma).
4- les processus d’ossification des os cranio-facials :
Tous les os cranio-facials sont donc d’origine mésenchymateuse, dérivant en effet du tissu peu différencie qui le mésoderme.
Ce mésenchyme subit par endroits des condensations les sckleroplastemes.
A partir de ces derniers et comme l’a mentionné plus loin, l’os peut se former de trois façons différente :
A/- soit directement au sein du tissu conjonctif :
C’est l’ossification membraneuse qui donne naissance aux os de membrane c’est le cas des os de la voûte de crâne ainsi que ceux de la face
Le processus est le suivant :
En un point du mésenchyme apparaît un groupe de cellules différenciées (spécialisées) ce sont les ostéoblastes qui élaborent une matrice osteoide calcinable.
Les premiers points d’ossification s’étendent en taches d’huiles rapprochant aussi de plus en plus les bords pièces squelettiques ainsi forées.
Cette ossification excentrique qui début vers le 2eme mois de la vie intra utérique aboutit à l’union des pièces squelettiques vers la 6em mois I.U.a ce stade les os de la face ont acquis la forme que l’on trouve plus tard chez l’adulte.
Des pièces membraneuses demeureront séparées par une bande conjonctif étroite appelée : SUTURE MEMBRANEUSE OU SYNDESMOSE.
Ces sutures membraneuses seront responsables de l’essentiel de la croissance faciale par la suite, et ce ci avant de SYNOETOSER (fermeture de le suture et arrêt d’activité).
Ces syndesmoses sont constituées d’une couche ostéogène externe te d’une couche fibreuse de part et d’autre part d’une fine medium lâche. La gaine fibreuse qui entoure l’os primitif est appelée périoste. Ce sont les couches ostéogènes qui sont le siège d’une croissance osseuse active mais ce qui est fondamental à souligner c’est que ces sutures ne sont pas dotées d’un potentiel de croissance propre, d’ailleurs leur aspect, leur siège, leur direction, leur nombre sont directement soumises aux forces qui s’exercent sur les os qu’elles unissent.
Elles doivent être sollicitées : ce sont des sites de croissance secondaire adaptent les tensions et pressions mesoulaires subies par les différents os membraneux participent soigneusement au modelage facial. Les appareille orthodontique utilisent d’ailleurs cette propriété.
B/-soit à partir d’une ébauche cartilagineuse
Cette ébauche dérivant elle-même des scleroblastemes, c’est l’ossification enchondrale qui donne les os de substitution ils constituent l’essentiel de la base de crâne ainsi que certains endroits de la mandibule.
C’est vers le 2eme mois de la vie I.U que s’organisent le squelette cartilagineux primitif à la base du crâne et que l’on a appelé : chondro crâne c’est une forme particulière inspiré de la dénomination de MUGNIER : loup de carnaval entres voir schéma) les pièces osseuses d’origine enchondrale. Cette ossification de la maquette cartilagineuse laisse subsister des régions cartilagineuses fertiles ; ce sont les synchondrose, sutures cartilagineuses dont l’épaisseur peut s’accroître de façon interstitielle .Elle permette une croissance dans les différents sens de l’espace. À la naissance la plus part de ces sutures sont cinotosées seules les sutures sphéno- ethmoïdale et septo-occipitale sont encore active cette dernière reste fertile jusqu’à 5 ans .les synchondroses ne sont pas modifiables par un traitement car elles sont inaccessible.
C/-origine mixte de l’os :
Il dérive partiellement d’un modelage cartilagineux et d’autre part de formation direct à partir du sckleroplastemes.
La mandibule en est l’exemple type- le tuteur de la croissance mandibulaire est comme on l’a vue, le cartilage de MICKEL prolongeant bilatéralement le chondrocrane (voici une preuve de l’entité structurale cranio-mandibulaire). Le cartilage MICKELIEN va par la suit subir une ossification enchondrale dès son contact avec les lames osseuses formes au milieu conjonctif. La mandibule présente également à décrire des cartilages secondaires condyliens,coracoïdiens et synphysaires. Avant de clore ce chapitre des processus d’ossification notons au passage que les implications diagnostic, étiologique et thérapeutique y trop beaucoup leur compte. Ainsi, le squelette d’origine cartilagineuse (base du crâne) dépend essentiellement d’une programmation génétique pré établie. Les pièces membraneux souffres moins du fardeau génétique : elles dépendent cartes de donnes héréditaires, il est donc raisonnable de penser qu’elles sont influençables par le traitement.
5- Les phénomènes biologiques à la base de mécanismes de la croissance :
Lorsque l’os est formé, la pièce osseuse concernée peut augmenter ses dimensions de deux manières :
- soit par croissance structurale c’est l’ostéogenèse
- soit par le jeu subtil de deux phénomènes antagonistes appositions et résorptions osseuses avant de détailler ces mécanismes, faisons connaissances avec la genèse de l’os (morphogenèse).
A- ostéogenèse : (formation de la substance osseuse)
C’est un phénomène complexe qui commence avant même que la chondrocrane ne soit terminé donc avant le 3eme mois de la vie intra utérique se déroule en plusieurs étapes.
1)- conditionnement de tissu conjonctif, il y a une infiltration oedémique autour des cellules conjonctives et multiplications des fibrilles conjonctives.
2)-dans le réseau de fibrilles ainsi forme d’organisé une substance pré d’aspect hyalin : c’est le tissu ostéide, cette opération est conduite par les ostéoblastesqui secrète une phosphatase (qui libère des ions PO4) avide de calcium drainé à partir de circulation sanguine.
3)- calcification de la matrice ostéide avec fixation de calcium pour former des phosphates tri calciques
Histologiquement ce phénomène qui secrétaire aussi du périoste que de cartilage se fait toujours par appositions et formation de couches nouvelles que les plus anciennes
B/- la croissance suturale :
Les sutures comme on l’a décrit précédemment sont le siège d’une croissance active, avant de synostoser
Mais le processus est différent selon l’origine histologique de la suture en effet
- au niveau de synchondroses il y aura une croissance interstitielle (os d’origine enchondrale) variant les dimensions dans les trois sens de l’espace.
- Au niveau des syndesmoses les os membraneux ainsi sépares vont s’accroîtrent par opposition osseuse de chaque cotés de la ligne suturale car il n’existe pas de croissance interstitielle de tissu osseux (FISCHER)
Cette apposition au niveau des sutures va éloigner les pièces squelettique les unes des autres pour augmenter les dimensions de l’ensemble.
Toutes les sutures ne sont pas au même stade d’activité certaines sont synostosées avant la naissance (majorité des synchondroses, syndesmose crâniennes), d’autres peu après la naissance (crâne : suture synphysaire inter mandibulaire à un ou deux ans) d’autres persistant plus dans le temps (suture médio palatine du maxillaire supérieur, et la spheno-occipitale à la base du crâne etc.…).
C/- la morphogenèse :
On la désigne également par le terme : processus remodelant, il s’effectue lentement, il sera de maintenir la forme et les préparations de chaque pièces osseuse toute en augmentant les dimensions à leur croissance c’est cette activité remodelant qui permet à les faces d’acquérir ses dimensions définitif des sutures après la croissance car l’accroissement sutural, comme on l’a vu cessent rapidement dans le temps. Cette morphogenèse va intervenir deux phénomènes biologiques remarquables :
1- apposition et la résorption :
Un peu subtil de deux phénomène antagonistes a lié grâce à un facteur déterminant : le muscle
Cette morphogenèse est un phénomène d’adaptation
La déjà l’ancienne loi de WOLFF (début de siècle) l’interprète parfaitement (l’os s’adapte au cour de son développement aux forces qui s’exercent. De nombreux auteurs (les fameux fonctionnalistes) utilisent la traduction classique désormais de cette loi la fonction fait la structure fait l’organe.
Les phénomènes d’apposition, résorption sont donc la résultante des contraintes mécaniques musculaires induites par les fonctions, modelant conséquemment l’architecture osseuse
Embryologiquement dans le temps on trouve cette obéissante de l’os au muscle, les muscles apparaissent avant les os, dérivant également de mésenchyme mais, comme les verra plus long, l’enfant orthodentique dont l’age de 8à12 ans a pratiquement acquis à cet age les ¾ de la croissance en hauteur et presque autant au largeur faciale. C’est surtout au niveau de l’os alvéolaire que va pouvoir jouer cette croissance modelant.
Il est donc extrêmement difficile d’agir au niveau des bases osseuses par des traitements purement orthodentique.
Le rôle capital que tient le muscle dans la morphogenèse a lieu sous la haute vagilance, la coordination du système nerveux. Le système nerveux règle le tonus et contrôle les réflexes (donc les fonctions assurées par la cavité buccale)
Autres fait importantes : si la croissance de la base d’os (os d’origine enchondrale) est soumise aux influences héréditaires, hormonales et nutritionnelles, les autres fonctions faciales subissent plus d’influence des tractions musculaires.
Mais la difficulté demeure à l’heur actuel toujours grand lorsqu’il s’agit de déterminer la part de génétique et de l’acquis dans les phénomènes d’adaptation des tissus osseux.
Jugement essayons se brosser un tableau des croissances actuelles sur les facteurs inflençant la croissance.

La croissance de complexe cranio_faciale

Selon les travaux de BROADBENT la face dans son ensemble se déplace en bas en avant, suivant une direction générale qui part de centre de la celle turcique jusqu’au point gnathion (situe au niveau de la symphyse mentonnière).
Les principaux plans qui sont à la base de ces travaux sont les suivant : plan nasal, plan occlusal, plan mandibulaire. Ces plans se déplaçant parallèlement entre eux.
La croissance de la face dans le sens transversal :
La face se déplace pendant les premières années de la vie dans le sens transversal en plus grande proportion que le sens vertical.
La distance nasion-menton représente à la naissance 70% de la distance bizygomatique puis 80% à 5 ans et enfin 87% à l’age adulte. La largeur de la face garde la même proportion avec sa profondeur, la largeur canine atteint son maximum vers l’age de 9 ans
La croissance de la face dans le sens antéropostérieur ou sens sagittal :
D’après les auteurs, il y a une indépendance de développement entre le maxillaire supérieur et la mandibule dans l’espace, dans le temps et en quantité. Le maxillaire supérieur aura tendance à ce déplacer en bas et en haut, alors que la mandibule va faire son déplacement en bas et en avant. L’harmonie entre les deux bases va se réaliser grâce à la croissance de rattrapage des procès alvéolaire, il y aura réajustement des proportions : et harmonisation des 2 pièces squelettiques.
Rappelons que le nouveau né présente toujours une rétromandibulie et grâce à la fertilité de la croissance mandibulaire par rapport à celle du maxillaire supérieur le profil devient plus harmonieux.
La croissance de la base du crâne :
La base du crâne comprend : l’ethmoïde, sphénoïde, l’occipital et une partie du frontal et une partie du temporal.
a- accroissement en longueur : dans le sens sagittal ou antéropostérieur (revoir le schéma des sutures). La majeur partie de la croissance dans se sens se fait avant la naissance, et juste après celle ci la plupart des sutures vont se fermer, seule la synchondrose sphéno-occipitale et la septa-ethmoidal sont active jusqu’à l’age adulte des phénomènes de remodelage s’observe quelque peu, permettant la formation des arcades sourcilière, orbitaire et des sinus frontaux.
b- Accroissement en largeur : il se fait grâce aux sutures orientées dans le sens de la largeur et principalement avant la naissance celle-ci se forme très taux, 3 ans à partir de la naissance ne subsistera que des phénomènes de remodelage.
L’accroissement du complexe NASO-MAXILLAIRE :
Le complexe naso-maxillaire comprend 5 os : c’est le maxillaire supérieur, os palatin, malaire, les os propre du nez et enfin le vomer, les 4 premier os sont pairs par contre le vomer est unique.
a- accroissement en largeur : la croissance va se faire par le jeu des sutures sagittales qui sont ; la suture inter , la suture inter maxillaire, la suture interpalatine, l’accroissement va se faire aussi par remodelage (phénomènes d’appositions_résorptions).
Après 5 ans les sutures sont synostosées (inactivés) l’élargissement du palais va se faire à partir de ce moment là grâce a un allongement divergent de l’arcade avec l’apparition des dernières molaire.
La suture palato médiane n’est synostosée qu’à l’age adulte permettant ainsi son utilisation pour une action orthopédique éventuelle grâce à un appareil d’O.D.F.
La suture maxillo-malaire ainsi que le remodelage participe aussi à l’augmentation de la largeur bizygomatique.
c- accroissement en hauteur et en longueur : il se fait grâce aux sutures suivantes
- la suture FRONTO-MAXILLAIRE.
- La suture MAXILLO-MALAIRE.
- La suture ZYGOMATO-MALAIRE.
- La suture PTERYGO-PALATINE.
- La suture PREMAXILLO-MALAIRE, la suture PALAINE transverse, celle-ci est active toute la vie.
L’accroissement en longueur et en hauteur serait sous l’influence du septum nasal et des phénomènes de remodelage fonctionnelles : la zone antéroinférieure du maxillaire supérieur se résorbe au fur et à mesure de la poussé sagittale ce qui rend cette région encore plus saillante.
a)- la voûte palatine : plate à la naissance elle va s’éloigner progressivement du plancher de l’orbite et devenir plus concave lors de l’édification des procès alvéolaires et grâce aussi aux phénomènes de remodelage.
b)-les orbites : ils atteignent leur volume définitif à 3 ans.
c)- les sinus maxillaires : se forment au moment de l’éruption des dents temporaires et ils auront une action modelante sur les régions osseuses environnantes
d)- le nez : sa croissance dépend du complexe septo_ethmoidal, il atteint sa taille définitive juste après la puberté.
e)- les tubérosités : elles font son apparition par phénomène de remodelage qui permet la mise en place de la 2eme et 3 eme molaire.
f)- les procès alvéolaires : il se développent grâce à une apposition osseuse considérable ce qui permet l’édification des arcades dento-alvéolaires, ces procès jouent un rôle de rattrapage entre le maxillaire supérieur et la mandibule.
La croissance de la mandibule :
C’est le seul os mobile du complexe cranio-facial à ce caractère particulier d’avoir une origine membraneuse tout en ayant des cartilages secondaires.
La mandibule est reliée à la base du crâne par l’intermédiaire des cavités glénoïde sa partie postérieure, ces cavités se déplacent en bas et arrière au cours de la croissance.
La croissance de la mandibule doit être plus important que celle du maxillaire afin d’aboutir à une harmonie entre les deux parties osseuses.
Accroissement en largeur de la mandibule :
a la naissance cet accroissement va se faire grâce à la suture inter symphysaire dont l’activité va cesser dés la première ou deuxième année de la vie post natale.
L’élargissement de la mandibule va alors se faire grâce à l’allongement orienté d’une manière divergente de cette pièce squelettique.
Accroissement en longueur de la mandibule :
D’après la majorité des auteurs il semblerait que le cartilage condylien joue un rôle principal dans l’accroissement en longueur de la mandibule.
Accroissement au niveau de la branche montante ou ramus :
Il se fait grâce aux phénomènes de remodelage apposition en arrière et résorption en avant en avant permettant l’évolution ultérieure de dernières molaires sur l’arcade, le phénomène d’apposition étant plus important que celui se la résorption la, branche montante va alors reculer et s’épaissir.
Accroissement au niveau du corps mandibulaire ou branche horizontale :
L’accroissement va se faire aussi grâce au phénomène de remodelage entraînant un allongement du corps mandibulaire avec une apposition plus importante au niveau du menton rendant celui_ci plus saillant après la puberté.
Accroissement en hauteur :
La branche montante ; courte à la naissance s’accroît grâce à l’activité condylienne d’abords puis remodelage osseux donnera sa forme définitive à la tête et au col du condyle. Cet accroissement va déterminer la dimension verticale de l’étage inférieure en même temps que longueur totale de la mandibule.
CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT DES
PROCES ALVEOLAIRE ET
ETABLISSEMENT DE LA DENTURE.
En même temps que la croissance osseuse et celle des parties molles a lieu le développement dentaire et celui du système alvéolaire qui le rattache aux maxillaires.
Du point de vue embryologique :
La lame dentaire primitive est une formation épithéliale. Elle pénètre dans le conjonctif sous jacent en émettant des digitation assez régulièrement espacées. Chaque digitation est à elle-même double (germe de la dent temporaire et de la dent de remplacement).
A la 16eme semaines de la vie intra utérine, une autre digitation apparaît dans la partie postérieure ; elle donnera naissance aux germes des trois molaires permanentes.
A la 10eme semaines les digitation ou bourgeons dentaires vont prendre la forme d’une cupule soit chaque bourgeon reste rattaché à la lame par un pédicule (tissu épithéliale) ; celui-ci va peu à peu s’amenuiser au fur et à mesure que le follicule dentaire se développe, et il ne subsistera plus que quelque d’élus épithéliale.
Dans le tissu mésenchymateux sous jacent, va se différencier du tissu conjonctif pour aboutir à la formation de la pulpe dentaire.
Chaque type de tissu donnera par la suite des cellules extrêmement différenciés (améloblastes et odentoblastes) qui permettrant l’élaboration de l’émail et de la dentine.
La racine dentaire, elle se forme à partir d’un anneau épithélial entourant le tissu odentogéne.
Le parodonte sera en même temps élaboré à partir du tissu conjonctif.
Croissance dentaire :
Lors de sa formation, le follicule dentaire, en même temps qu’il se minéralise, effectue un mouvement en profondeur qui le rapproche de la partie conjonctive la plus vascularisée.
Une fois la couronne vélarisée et le début de la formation de la racine déclenché, le germe dentaire va subir un second mouvement ascensionnel.
En fait ce mouvement n’est pas pour uniquement vertical. Le germe subit diverses modifications. Ainsi nous avons un mouvement avial en direction occlusale. Un mouvement de translation et même de version autour d’un axe transversale et un mouvement de rotation autour d’un axe horizontal.
Tous ces mouvements ajoutés à la croissance osseuse et alvéolaire coroomitantes vont déplacer les germes dans le sens linguovestibulaire et aussi médial (rapprochement de la ligne médiane) tout on les écartant les uns des autres. L’une dite pré clinique et l’autre cliniquement visible. L’une dite pré clinique et l’autre cliniquement visible.
Formation et croissance des arcades dentaires :
L’os alvéolaire apparaît dés le 4eme mois de la vie intra utérine. Il n’existe que si la dent existe. Il naît, vie et meurt avec la dent. Il se forme par apposition périostique au dessus de l’os basale sans que, cependant, aucune limite anatomo histologique ne vienne le différenciée du tissu osseux basal.
Pendant le mouvement d’éruption de la dent, s’édifice alvéolaire subit un remaniement par apposition sur la face interne et résorption sur la face externe qui veut permettre un déplacement vestibulaire et occlusal du germe.
Ainsi se forment les arcades temporaires qui prennent une forme semblable à celle de l’os qui les supporte c’est-à-dire hémicirculaire.
Rapport des crêtes alvéolaire entre elles :
Pendant la vie intra utérine, la crête inférieure est en retrait de la crête supérieure. Ce rapport se maintient à la naissance es raison de la rétrognathie mandibulaire.
Dans le sens vertical les crêtes sont séparées du niveau de la partie antérieure afin de permettre le passage de la pointe de la langue, qui est volumineuse à ce stade.
Mécanisme de l’éruption dentaire :
Ces théories expliquant ce mécanisme sont nombreux. Plusieurs facteurs seraient responsables. Nous retiendrons le rôle important joué par le tissu pulpaire et de la circulation sanguine au niveau de l’apex et du sac dentaire de la dent de remplacement.
De plus le gubermaculum dentis (reliquat épithélial) semble jouer un rôle dans le guidage de la dent.
La couronne fait son éruption dans la cavité buccale lorsque la 2/3 de la racine est formées et son orientation dépend alors de son environnement musculaire.
Chronologie de l’éruption dentaire temporaire :
La minéralisation débute par les incisions (au 5eme mois de la vie intra utérine). A la naissance pratiquement toutes les couronnes sont calcifiées (en grande partie pour les canines et prémolaire).
L’éruption commence par celles des incisives.
Incisives centrales et latérale : (entre 6 et 12 mois)
Canine entre 18 et 24 mois
1ere molaires entre 12 et 18 mois
2eme molaires entre 24 et 30 mois
Donc tous les 6 mois, apparaît une catégorie de dents avec priorité pour les dents de la mandibule (sauf latérales).
Denture permanente :
Le mécanisme de l’éruption, simple pour la denture temporaire, se complique pour la denture permanente puisqu’il est nécessaire qu’un phénomène biologique particulier ait lieu auparavant.
La rhizalyse des dents temporaires :
Le germe de la dent de remplacement, pour trouver une place sur l’arcade devra auparavant résorber la racine de la dent temporaire qu’il trouve sur son chemin.
Le processus de résorption a lieu sur le pourtour radiculaire et dans la cavité pulpaire.
Cette résorption est la plus importante au niveau le plus proche du sac péricouronnaire et finit par atteindre la totalité de la racine. La dent ne tient plus alors que par quelques faisceaux de ligament et va finir par faire sa chute.
Chronologie de l’éruption : la minéralisation débute par la 1ere molaire pendant la vie intra utérine (cuspides) ainsi que celle des incisives, puis vont suivre les canines, prémolaires et les 2eme molaires (après 3 ans) les dents de sagesse après 7 ans.
La minéralisation de la racine n’a lieu que 3 ans après l’éruption
Tableau : Chronologie de l’éruption.
Incisive centrale
Incisive latérale
Canine
Première prémolaire
Deuxième prémolaire
Première molaire
Maxillaire
7 ans à 7 ans et1/2
8ans à 8 ans et1/2
11 ans à 11ans et1/2
10ans à 10ans et ½
10ans et ¾ à 11ans et ¼
6ans à 6 ans et 1/3
Mandibule
6 ans à 6 ans et1/2
7et1/4 à 7 et3/4
9 et ¾ à 10 et ¼
10ans à 10ans et ¾
10 ans et ¾ à 11ans et ½
6ans à 6 ans et ¼
Séquences d’éruption :
Les modalités de l’éruption sont très variables la séquence la plus favorable et la suivante
- au maxillaire :
1ere molaire, incisive centrale, incisive latérale, 1ere prémolaire, 2eme prémolaire, canine, 2eme molaire.
- à la mandibule :
1ere molaire, incisive centrale, incisive latérale, canine, 1ere prémolaire, 2eme prémolaire, 2eme molaire.
DONC : 6-1-2-4-5-3-7
6-1-2-3-4-5-7
Modification des arcades pendant la croissance :
1- modification de forme et de dimension :
La forme initiale de l’arcade semi circulaire tend à se modifier en s’allongeant. L’arc antérieur à s’accroître cependant le périmètre de l’arcade s’il augmente à cette époque redevienne au moment de l’éruption de la prémolaire.
Ainsi l’arcade mesurée du point incivil à une tangente aux faces distales des deuxièmes molaires temporaires ou des deuxièmes molaires et plus petite à 18 ans qu’à 3ans (Morees)
La longueur est plus faible au maxillaire impide2mm
La longueur est plus faible au maxillaire impide3-4mm
Au niveau canin, la distance inter canine assurée entre les pointes cuspidienne augmente.
Ainsi au maxillaire supérieur nous avons une augmentation de 6mm et à la mandibule seulement 3 mm.
D’une façon générale :
- à l’arcade supérieure le périmètre reste sentant et la longueur augmente un peu.
- A la mandibule le périmètre et la longueur diminuent légèrement au cours de la croissance
2- modification d’occlusion :
Les faces distales des molaires temporaires se trouvent sur une même verticale les 1eres molaires se déplacent vers le coté mésial de 2 mm pour celles du haut et 4 mm pour le bas, pour établir l’occlusion adulte normale.
3- modification des rapports avec le squelette :
La surface occlusale à peu prés plane chez l’enfant va s’arranger peu à peu dans tous les sens pour établir la courbe de SPEE.
Dans le sens mésial, un mouvement se fait au niveau de toutes les dents et cependant toute la vie.
Tous ces mouvements dentaires tant à l’intérieur de l’os qu’à l’extérieur aboutissent à l’occlusion dentaire et à le formation des arcades.
Les arcades dentaires sont dns un véritable couloir dentaire réalisée d’une part à l’intérieur, par les muscles formant la langue et d’autre part à l’extérieure par la sangle labio-jugale.
Dans cette zone la dent va se trouver en équilibre entre les forces déployées par ces deux groupes musculaires antagonistes.
Conclusion :
L’étude de la croissance est indispensable à la poser de diagnostic, du traitement et du pronostic.